"J'ai réalisé que dans la cuisine française, les ingrédients sont essentiels.."
 
Enfant, Sugio Yamaguchi, né à Tokyo, ne mangeait pas beaucoup. « Ma mère était une bonne cuisinière, mais je détestais la cantine scolaire et je ne finissais jamais ce qu’il y avait dans mon assiette », se souvient-il. « Ce n’était probablement pas parce que je n’aimais pas manger, mais parce que ce qu’on m’avait donné n’avait pas bon goût. » À l'âge de 16 ans, Sugio trouve un emploi chez un chef coréen qui lui apprend à découper la viande, à trancher les légumes et à préparer les sauces. À présent, il devenait plus enthousiasmé par la nourriture ; la variété française cependant, plutôt que les sushis. Après l'Ecole Hôtelière, il a travaillé pendant deux ans pour gagner suffisamment d'argent pour l'emmener en France, un pays qui allait changer sa vie.
 
Sugio Yamaguchi a appris toutes les bases de la cuisine traditionnelle française à Lyon auprès de Nicolas Le Bec. Cette approche a stimulé son envie de revenir aux fondamentaux culinaires, « La cuisine qui réchauffe le cœur ! » comme il le dit. « J'ai envie de cuisiner des plats avec de vrais produits de saison, comme c'était autrefois indispensable, ce qui est trop souvent oublié aujourd'hui.
 
Inspiré de la haute cuisine française, le style de Sugio Yamaguchi célèbre le « terroir » et l'esprit de la région lyonnaise dont les grands chefs l'ont suivi dans la construction de son identité culinaire.